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6 février 2011

La beautée d'Ava Gardner!

La beauté d’Ava Gardner

.

« J'aime les regretteurs d'hier qui trouvent que tout c'qu'on gagne, on l'perd, qui voudraient changer le sens des rivières, retrouver dans la lumière, la beauté d'Ava Gardner.
Retrouver les choses premières… La beauté d'Ava Gardner... »
(A. Souchon)

Bonjour fideles amis lecteurs, hier soir avec quelques-uns de mes astropotes j’ai retrouvé le chemin du ciel, un chemin de traverse où il fait bon flâner où l’on peut se permettre des folies, où j’ai redécouverts à travers mes nouveaux accessoires (filtres 2’’, oculaires Omegon 38mm et surtout le Nagler de l’amitié 5mm) les plus beaux joyaux du ciel hivernal.

La journée a été longue, le matin debout à 3h30 pour aller bosser toute la journée, à 17h00 enfin je rentre chez moi, je me détends, prends une bonne douche, je mange assez rapidement, j’échange des posts sur le forum pour se mettre d’accord avec les copains pour cette soirée, je charge la dédémobile et à 19h00, me voilà parti à St-Offenge-dessus pour rejoindre Dessch, Guarmo et le nouveau retraité Pipique qui nous rejoindra un peu plus tard (Jako à dût s’endormir devant le match de rugby et Kiwi a préférer bousiller sa perceuse que de nous rejoindre).

En passant devant chez Richard, je le vois nous faire un signe de la main, un signe qui ne trompe pas, il est triste de ne pouvoir nous rejoindre, mais te casses pas Richard, ce n’est que partie remise.

equip

Fiche technique.

Date : Samedi 5 février 2011

Horaire : De 20h10 à 23h20 heure locale.

Lieu : St-Offenge-Dessus

Télescope : Oeil2tôp (Dobson 254/1250)

Oculaires : Omegon SWA 38mm 70°

Celestron 23mm 70°

Televue Nagler 13mm 82°

Televue Nagler 5mm 82°

Filtres : OIII & UHC 32mm & 50mm

Conditions d’observation : Ciel bien dégagé sans humidité avec une bonne transparence mais un peu clair, turbulences moyennes en début d’observation et quasi absente un peu plus tard, température douce pour la saison : de 3,8°C à 20h10 qui descendra à 1,9°C à 23h20

Les belles du Sud.

A 20h10, tandis que mes compagnons finissent d’installer leur setup et que mon tube se mette en température, j’observe un fin croissant lunaire dans le couchant, à 250x ça bouillonne pas mal en surface, mais c’est normal avec mon miroir qui n’a pas eu le temps de refroidir correctement, je passe à 96x avec le Nagler de 13 et admire la lumière cendrée de l’astre sélène avant que la Lune ne disparaisse derrière les montagnes à l’Ouest, à noter que j’ai adoré à l’œil nu la vision des deux extrémités du croissant lorsque celui-ci s’est couché, on aurait dit les deux cornes du diable dépassant de la montagne. Ma première réelle observation se fait sur une des plus belles étoiles de notre ciel : L’Etoile cramoisie de Hind, c’est la première fois que je l’observe sous de bonnes conditions, sa couleur est éclatante, un rouge sang métallique qui contraste parfaitement avec ce fond de ciel assez clair à 33x dans l’immense champ de 127’ d’arc que me procure le Hublot (38mm), les autres étoiles environnante semblent lui faire la révérence comme pour saluer la Reine du Sud, je vais l’observer avec mes autres oculaires, mais je ne peux pas vous dire quelle était la plus belle configuration, à noter cependant qu’à 250x (5mm) les turbulences encore trop fortes à ce moment ne lui convenait pas.

Puisque je suis dans les carbonées, je monte ensuite dans Orion, plus précisément dans sa main qui tient la massue et qui est matérialisé par l’étoile Ksi Orionis (x Ori) en partant de cette étoile, je me décale vers l’Est en suivant une rafale d’étoiles qui va m’emmener jusqu’à une seconde carbonée : BLc Orionis, mais elle est bien pâlichotte, sa couleur est tout juste orangé en va même passer au jaune à 96x.

La soirée semble bien engagée, il me tient à cœur d’aller observer un astérisme que Zaurel a découvert dans la Licorne: Le Tourbillon de Zozotte, j’ai bien quelques indications, mais c’est assez vague alors je lui passe un petit coup de bigophone, mais je suis guère avancé, je sais juste qu’il faut partir de La Nébuleuse de la Mouette (Gum1) et remonter au Nord-est, dans cette recherche, je tombe sur NGC2343, un fort joli amas ouvert de 7’ d’arc pour une mag de 7,3 et qui se matérialise par une petite nébulosité à 33x mais qui est déjà résolu à 54x, c’est avec le Nagler de 13 qu’il dévoile toute sa beauté, il est composé d’une cinquantaine d’étoiles certes faibles mais bien piquées, le cœur de l’amas est très compacte et je note deux coulées d’étoiles qui pendent en bas (dans l’oculaire) une au Nord-est et l’autre au Nord-ouest.

Par contre, je ne trouverai pas le Tourbillon de Zozotte, il faudra qu’elle me donne des indications plus précises.

En épluchant le PSA, je vois une lettre magique « C » juste en dessous de la Mouette, en un clin d’œil je suis dessus Wc Canis Major a une couleur orangé plus prononcée que BL Orionis, mais elle n’est pas franchement rouge.

Je plonge plus au Sud dans Canis Major pour voir ce que donne M46, en allant le chercher à ma façon, c'est-à-dire en alignant Mirzam (b CMa) et Sirius (a CMa) que je prolonge, je tombe sur un autre amas ouvert : NGC2360 mag7,2 pour 14’d’arc. Il est bien lumineux avec des étoiles très faibles mais déjà résolue au 38mm, je note à 96x une trentaine d’étoiles blanches et ponctuelles et une belle étoile très lumineuse à l’Ouest dans les 51’ d’arc que me procure le champ du Nagler.

Bon, revenons à mon objectif : L’Amas de la poudre d’Argent (M46), je trépigne, j’ai beau l’avoir observé à maintes reprises, l’effet est toujours là ; l’émotion reste intacte, c’est indescriptible, je vois clairement la nébuleuse planétaire NGC2438 au 38mm qui apparait comme une petite boule de coton, je monte le filtre OIII sur le Nagler de 13 pour constater que NGC2438 est bien ronde et que son centre est légèrement plus clair, je ne note pas la présence d’une étoile centrale, j’en oublie d’observer M47 !

Vu que j’ai le filtre OIII monté sur le Nagler, j’en profite pour aller rendre visite à l’autre planétaire Du secteur NGC2440, elle est plus petite que 2438 mais n’en demeure pas moins intéressante, sa forme est il me semble un chouillat allongée, je ne distingue aucune couleur particulière ni étoile centrale.

Une Rosette de folie !

Depuis début janvier, j’attendais avec impatience de jouir du bon ciel pour tester mes deux nouveaux filtres en deux pouces, je sens que c’est enfin ce soir la bonne occasion, je remonte dans Monoceros avec l’Omegon SWA 38mm qui me procure ce fabuleux champ de 127’d’arc pour un grossissement de 33x, l’idéal pour la Rosette.Sans filtre, j’ai bien entendu l’amas central NGC2244 cet amas très pauvre est constitué d’une dizaine d’étoiles dont 6 très lumineuses qui forment un rectangle, je note que ces six étoiles me semblent très jeunes car légèrement bleutés un peu comme les étoiles des Pléiades. Coté nébuleuse, je note juste un fond de ciel légèrement plus clair au Nord de l’amas.

Je monte le filtre OIII sur mon 38mm, je suis déçu, certes je distingue enfin La Rosette, mais c’est pas ce que j’attendais, elle est bien pâle, je dois même utiliser la vision périphérique, je n’insiste pas. Je passe alors au filtre UHC…….

Je lâche un cri qui doit encore résonner dans les Bauges, c’est comment dire……. Grandiose, j’ai plein d’extensions sur toute la partie qui va de l’Est à l’Ouest en passant par le Nord de l’amas, ces nébulosité sont répertoriées dans le catalogue NGC par les N° 2237,2238,2239 & 2246 NGC2239 étant la nébulosité du Sud est très tenue et difficile d’accès, mais les trois autres sont bien visible en vision directe et donnent un aspect d’arches ou plutôt de rosaces enchevêtrées les unes sur les autres, je ne note aucune couleur particulière mais je distingue comme des canaux qui sillonnent une nébulosité très douce.

J’en suis fou, si fou que pendant que les astropotes viennent l’observer, je téléphone à mes amies pour partager mon émotion, j’chais pas si je vais m’en remettre !!!!!

Il est alors 21h55, la température est de 2,4°C et un léger vent du Nord empêche l’humidité de se former. rosette

La puissance du Nagler 5mm

Puisque le ciel est stable, c’est le moment de tester aussi le cadeau que m’ont fait mes amis(es) pour la nouvelle année : Le Télévue Nagler de 5mm !

Pour ça, je dois choisir de petits objets assez lumineux, vu que je suis sur la Rosette, j’ai juste à monter en direction des pieds des Gémeaux, je suis toujours au 38mm, je trouve très rapidement l’Arbre de Noël (NGC2264), je ne m’y attarde pas, je descends un peu en me décalant à peine sur l’Ouest et bingo, je distingue une petite nébulosité triangulaire : La Nébuleuse variable de Hubble (NGC2261), oui, ce soir ça va claquer pour que je la trouve si facilement. Je passe au 13mm, elle est bien défini, je l’essaye au OIII et au UHC, tout comme la Rosette, elle réagit mieux au UHC bien que la différence entre les deux filtres soit moins prononcée que pour la Rosette.

Je monte alors le Nagler 5mm, je n’ose pas regarder, il faut dire qu’à 250x sur le miroir chinois de Oeil2tôp j’ai toujours été déçu, pourtant je possédais un Nilta 5mm (réplique de l’Hypérion) mais cet oculaire ne convenait pas à la focale de mon miroir.

Je respire un bon coup et je mets l’œil à l’oculaire……….. Nouveau cri dans la nuit, c’est pas possible, la nébuleuse doit avoir un sursaut de luminosité, elle est parfaitement visible et sans filtre, je distingue son « noyau » et sa coma bien évasé, les contours son bien net en partant de la pointe mais par contre il est difficile de dire exactement où se fini sa queue car la nébulosité se dégrade en s’évasant. Je note une couleur vert pastel très tenue qui se dégrade jusqu’à disparaitre en bout de queue.

Je retourne ensuite dans Orion, je montre vite fait aux copains La Grande nébuleuse d’Orion (M42) avec le 38mm puis me dirige vers la Nébuleuse de la Flamme, elle n’est pas très hardie la gaillarde, je la distingue tout juste en vision décalée, les filtres ne m’apporterons rien de plus.

Je monte plus haut pour voir une autre nébuleuse : M78 que je nomme La Nébuleuse cométaire, elle est nettement moins lumineuse que la Variable de Hubble, à 250x elle est très faible, par contre elle pète bien à 96x (Nagler de 13), je l’apprécie tout particulièrement sans filtre avec ses deux étoiles qui me font penser à un noyau de comète qui se serait brisé, sa forme est évasé mais contrairement à NGC2261, M78 est plutôt arrondie, je décide de faire un croquis.

Je vais maintenant dans la constellation des Gémeaux à la recherche de l’Esquimau, j’en profite pour observer un amas ouvert de 6’ d’arc pour une mag de 8,3 : NGC2420, il est bien compact ce qui lui le rend bien lumineux, il est composé d’une vingtaine d’étoiles assez faibles.

Bon, je passe enfin sur NGC2392 alias l’Esquimau alias Le Clown, je galère un peu pour la trouver car je la cherchais avec mon 38mm et la présence d’une étoile presque collée à cette planétaire lui donne un aspect d’étoile double, c’est avec l’Axiom de 23mm que je la débusque, je fais l’impasse du 13mm et passe directement à 250x, putain la baffe que je me prend encore, sa centrale est parfaitement visible, son enveloppe enfin je devrais plutôt dire ses enveloppes ont une belle couleur turquoise clair, j’aime tout particulièrement la coquille externe qui lui donne un aspect de duvet tout irisé.

Je me sens fatigué, en manque de sommeil, je vais jeter un œil sur la Nébuleuse du Crabe (M1) à 96x et à 250x, elle est assez bien détaillée mais je ne m’y attarde pas, puis pour clore la soirée comme je l’avais commencé, je fini à 23h20 sur une étoile carboné que je vais régulièrement visiter Yc Tauri, elle se situe juste en dessous de Zeta Tauri (z Tau), j’aime bien sa couleur rouge bien qu’elle soit moins violente que T Lyrae ou Hind’s Crimson Star.

Je range mon matos, dis au revoir aux potes qui restent encore un moment et je vais sagement me coucher.aurevoir

Je me suis fait autant plaisir d’observer que de vous rédiger ce CROA.

Dédé

dessch

pipique

guarmo

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